Tout savoir sur les rides du visage

En dermatologie, le terme général de « ride » fait référence aux plis sur la surface de la peau, résultats d’une perte de tonicité de l’épiderme. Ces plis sont causés par une production insuffisante de collagène et élastine, deux molécules essentielles et présentes dans la peau. Voici donc un petit guide pour tout savoir sur les types de rides du visage, dont les noms diffèrent selon leur position.

Les différents types de rides

Il existe deux types de rides du visage : les rides d’expression et les rides de vieillesse.

Les rides d’expression

Tous les jours, chaque individu exprime des émotions, notamment sur les différentes parties de son visage comme le sourire ou encore le froncement des sourcils. Les mouvements répétés de contraction des muscles peauciers (muscles dont au moins une des extrémités est liée à la face profonde de la peau) fragilisent une peau souple qui perd de l’élasticité avec l’âge et ce, dès 20 ans quand le vieillissement cutané commence. L’épiderme ne parvient plus à retrouver exactement le même aspect lisse et laisse apparaître les rides d’expression, également appelées « dynamiques », autour des yeux et des lèvres, ou encore entre les sourcils.

Les rides de vieillesse

Au contraire, les rides de vieillesse, considérées comme « statiques », sont le résultat du vieillissement cutané naturel, du vieillissement hormonal ou du vieillissement solaire. En effet, la ménopause chez les femmes et l’exposition solaire aux rayons UVA et UVB accélèrent le processus et l’apparition des rides. Par ailleurs, celles-ci se manifestent plus ou moins tôt chez un individu, selon plusieurs facteurs. Ainsi, un vieillissement cutané précoce peut intervenir :

  • Lorsqu’une personne est exposée à une forte dose de stress, lors d’une période plus ou moins longue ;
  • Selon l’hygiène de vie d’une personne : l’alcool, le tabac, une mauvaise alimentation et une pratique sportive régulière peu existante aggravent les rides ;
  • Selon le capital personnel d’un individu.

Les premières rides de vieillesse s’installent la plupart du temps au niveau des rides d’expression.

Les positions des rides du visage

Les rides possèdent des noms différents selon la partie du visage où elles se manifestent.

Les rides du lion

Lors du froncement des sourcils, une tension musculaire s’effectue qui amène une fracture du collagène dans la peau. Petit à petit, les muscles frontaux se figent et entre les yeux, les rides du lion apparaissent donnant parfois un air plus sévère, renfrogné et préoccupé. Elles sont également nommées « rides inter-sourcilières ou rides de la glabelle ». Pour les éviter ou les atténuer, il est conseillé d’abord d’avoir un sommeil réparateur, boire beaucoup d’eau et manger des aliments riches en anti-oxydants. Un automassage de cette zone peut aussi aider. Dans les cas où les rides du lion sont bien installées, les injections d’acide hyaluronique ou de toxine botulique, le peeling ou le laser peuvent être des solutions pour les combler.

Les rides d’amertume et les sillons nasogéniens

Le sourire est souvent marqué par les rides d’amertume qui partent de la commissure des lèvres vers le bas du visage, causant la formation d’un creux plus ou moins long. En règle générale, elles s’inscrivent dans le prolongement des sillons nasogéniens, des rides qui commencent au niveau des ailes du nez (les narines) et descendent vers les lèvres de manière oblique. Ces sillons, aussi appelés « sillons labio-nasaux », s’installent suite à la perte de tonicité de la peau et le traitement de comblement le plus efficace reste l’injection d’acide hyaluronique.

Les rides de la patte d’oie

Fermer et plisser les yeux, ainsi que les mimiques provoquent à terme, un relâchement cutané du muscle « orbicularis oculi », se situant autour de l’œil. Des facteurs environnementaux (exposition au soleil), le tabac ou un mode de vie perturbé jouent également sur la formation des rides de la patte d’oie, dans les coins extérieurs des yeux. Il arrive bien souvent que ce soit les premières rides d’expression qui se manifestent, considérées comme un signe de vieillissement cutané précoce. Pour les retarder, il est conseillé de se nourrir correctement (fruits, légumes, poissons), pratiquer un sport régulièrement et s’hydrater. Un soin adapté peut atténuer les risques de l’installation de ces rides, mais une intervention de chirurgie esthétique ou une mésothérapie les comblera plus efficacement.

 

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Tout savoir sur la cellulite

La cellulite (ou lipodystrophie) est un trouble de la peau dû à l’accumulation de cellules graisseuses (ou adipocytes) dans les tissus sous-cutanés. Ses conséquences sont principalement esthétiques : effet « peau d’orange » ou capitons. Le Dr Haddad fait un point sur ses causes et les moyens de la combattre.

Qu’est-ce que la lipodystrophie ?

Lorsque la synthèse de graisses (lipogenèse) surpasse leur destruction (lipolyse) dans les tissus adipeux, cela engendre une abondance d’adipocytes de grande taille. Ce phénomène est à l’origine des capitons. Cependant, la cellulite ne se manifeste pas de la même manière chez chaque individu. Il en existe trois types :

  • La cellulite adipeuse (ou lipothrystrophie), souple et tout à fait indolore, concerne surtout les personnes en surpoids et se localise principalement dans les zones de la culotte de cheval et des genoux ;
  • La cellulite aqueuse (ou hydrolipodystrophie) provoque principalement une sensation de lourdeur dans les jambes, et touche toutes les femmes, quelles que soient leurs morphologies ;
  • La cellulite fibreuse (ou fibrolipodystrophie), qui donne une teinte violacée à la peau, est douloureuse et dure au toucher.

Quelles en sont les causes ?

L’apparition de ce trouble de la peau est principalement déclenchée par des bouleversements d’hormones féminines comme par exemple l’œstrogène. Celles-ci influent sur la répartition des graisses et leur dérèglement favorise la cellulite.  Ainsi, elle impacte majoritairement les femmes, particulièrement sensibles à certaines périodes de leur vie comme la puberté, la grossesse et la ménopause. Toutefois, certains hommes peuvent également être concernés.

Par ailleurs, chaque type possède une cause différente. En effet, la lipothrystrophie se constate principalement dans le cas d’un mode de vie sédentaire, d’une alimentation peu équilibrée, et d’une mauvaise hygiène de vie de manière générale. L’hydrolipodystrophie, quant à elle, est avant tout due à des ralentissements des circulations sanguine et lymphatique. L’eau et les toxines stagnent dans les tissus sous-cutanés, ce qui engendre des gonflements. Enfin, la fibrolipodystrophie résulte d’une présence trop longue des cellules graisseuses accumulées, qui vont empêcher l’évacuation des toxines et rigidifier les fibres de collagène adjacentes.

Comment lutter contre la cellulite ?

Plusieurs solutions existent :

  • Améliorer son hygiène de vie : l’activité physique favorise la lipolyse et une alimentation équilibrée diminue la lipogenèse. Il faut s’hydrater tout au long de la journée et éviter les aliments riches en sel qui participent à la rétention d’eau et sont l’un des facteurs principaux de la cellulite aqueuse ;
  • Effectuer des massages manuels ou à l’aide d’une machine, avec ou sans crème, peut également aider à faire disparaître la peau d’orange. Ils optimisent la circulation pour une meilleure évacuation des toxines, et donc une réduction de la cellulite. Le palper-rouler (pincer la peau des cuisses ou du ventre en la faisant rouler de bas en haut entre le pouce et l’index) est un bon exemple.

De plus, une nouvelle technique de médecine esthétique, agréée par l’Agence Fédérale américaine des produits alimentaires et médicamenteux, permet le traitement de la cellulite. Non chirurgicale et peu invasive, la méthode Cellfina a la particularité de garantir un effet à long terme, en une seule séance et sans cicatrices. Elle s’attaque aux capitons et permet de relisser la peau. Elle peut être associée à la cryolipolyse (intervention dont le but est de détruire les cellules graisseuses en les congelant), pour de meilleurs résultats.

 

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